Visiomed se lance dans la télédermatologie

Visiomed se lance dans la télédermatologie

En rachetant la société Epiderm, Visiomed va pouvoir élargir le champ de la télémédecine à la dermatologie.

Publié le 14-02-2017 par Laurent Baquista

Une solution très innovante

 

Visiomed, la société spécialisée dans l'électronique médicale de nouvelle génération, a annoncé hier soir après clôture de la Bourse de Paris avoir acquis Epiderm, une start-up française créatrice de la première solution de télédermatolgie disponible sur smartphones et tablettes. Epiderm est en effet disponible sur Google Play et l'Apple Store, sous forme d'une application permettant aux patients souffrant d'une affection cutanée d'être mis en relation avec des dermatologues qui peuvent ainsi fournir un premier avis, voire un diagnostic médical. Cette solution s'adresse principalement aux professionnels de santé, infirmières et infirmiers, médecins, pharmaciens, qui peuvent ainsi soumettre un cas à un dermatologue. Par ailleurs, elle permet aussi aux dermatologues d'assurer le suivi de patients éloignés. Créée en 2015 par le Docteur Elisabeth Berissoul et Antoine Bohuon, la solution d'Epiderm est, pour 29 euros, la solution idéale pour une pratique à distance de la dermatologie.

 

 

Combler un besoin impérieux

 

Les besoins des patients dans le domaine sont nombreux et variés, et Epiderm sait y répondre. Son principal avantage tient dans l'immédiateté de la consultation, alors qu'il faut en moyenne 55 jours pour obtenir un rendez-vous chez un dermatologue. Il s'agit, après les ophtalmologues, du délai le plus long observé dans la médecine de spécialité en France.

Comme le souligne son communiqué, « grâce à cette acquisition stratégique, Visiomed Group apporte à l'ensemble de ses clients une solution unique et disruptive de télémédecine dans un des domaines médicaux où l'accès aux médecins est le plus difficile aujourd'hui ». À l'avenir, cette solution devrait être encore plus utile, dans la mesure où le nombre de dermatologues devrait encore décroître dans les années à venir, passant de 3 500 praticiens à moins de 3 000.

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