Remarquable progression

L'acteur de référence de la santé animale Vetoquinol a publié ce matin ses résultats économiques et financiers pour l'exercice 2016. Son chiffre d'affaires ressort à 350,4 millions d'euros et a ainsi enregistré une hausse de 4,3 % à taux de change et périmètre constants. En données brutes, à cause d'un impact négatif de 2 % des taux de change de la livre, du dollar canadien et de la roupie indienne, la croissance se limite à 2,3 %.

En outre, son résultat opérationnel courant progresse de 7,6 % et s'établit à 42,1 millions d'euros. Il représente ainsi 12 % du chiffre d'affaires global. Selon le groupe spécialisé dans les médicaments pour animaux, cette amélioration de la rentabilité s'explique par une amélioration de la marge et par un meilleur mix prix sur les produits de référence. Enfin, le résultat net part du groupe s'élève à 27,8 millions d'euros, réalisant ainsi un bond de + 15,2 % par rapport à l'exercice 2015.

Matthieu Frechin, le directeur général de Vetoquinol, s'est félicité des résultats du groupe de santé animale : « Sur un marché mondial de la santé animale en croissance, nous enregistrons de bonnes performances au titre de l'exercice 2016, fruit du bien-fondé de notre stratégie de focalisation sur les produits de référence et de l'optimisation de notre outil industriel ».

Des disparités

Ce sont principalement les excellents chiffres de ventes réalisés sur le continent américain et en Asie-Pacifique qui tirent les résultats vers le haut. La zone Amériques réalise en effet une progression de 9,2 % des ventes en organique, tandis que la croissance atteint 12,7 % pour la zone Asie-Pacifique. En revanche, en Europe, Vetoquinol SA enregistre un repli des ventes de 1 %, car les lancements de nouveaux produits n'ont pas réussi à enrayer la chute des ventes des antibiotiques.

Autres disparités notables, celles qui concernent les activités du groupe, dont l'une progresse fortement tandis que l'autre régresse. Les ventes liées à la santé des animaux de compagnie enregistrent ainsi une forte hausse, qui atteint 7,2 % en données publiées et 9,1 % à taux de change constants, alors que la branche animaux de ferme est en perte de vitesse et a connu en 2016 une baisse de 3,2 % de son activité en données brutes, soit 1,1 % en organique, à cause des mesures restreignant l'usage des antibiotiques dans l'élevage.