Vers un come-back de la PME Segault en France ?

SNLE 3G

Bercy et le ministère des Armées souhaitent trouver un actionnariat français à la PME Segault, qui fabrique des robinetteries pour les chaufferies nucléaires embarquées sur la totalité des SNLE français. La classe politique française se mobilise pour empêcher la vente de Segault à l'entreprise texane Flowserve.

Publié le 12-04-2023 par Michel Cabirol

D'inconnue à incontournable. En passe d'être rachetée par l'américain Flowserve, la PME Segault, le désormais fameux fabricant francilien de robinetteries des chaufferies nucléaires embarquées sur la totalité des sous-marins nucléaires français et du porte-avions Charles de Gaulle, a fait bouger une grande partie de la classe politique : des Républicains au Parti socialiste, en passant par le Rassemblement national. Jusqu'à la Première ministre Élisabeth Borne, sommée de répondre le 28 mars à l'Assemblée nationale, à une question d'Olivier Marleix (LR) qui s'enquérait du sort de Segault, dont le siège social est basé dans l'Essonne. Il s'inquiétait notamment de la réglementation américaine ITAR, qui pourrait empêcher l'exportation de sous-marins français. « Ce projet de rachat n'en est qu'à ses débuts, a expliqué Élisabeth Borne. Je vous confirme que nous serons très vigilants et qu'en tout état de cause cette opération sera soumise au contrôle des investissements étrangers en France ».

Des parlementaires concernés

Selon nos informations, les ministères de l'Économie et des Armées seraient pour une fois sur une position équivalente pour trouver à Segault un actionnariat français. Ce qui n'a pas toujours été le cas au regard des dossiers Photonis et Exxelia où les positions des deux ministères divergeaient. Outre Arnaud Montebourg associé au fonds Otium, plusieurs candidats sont également sur les rangs, dont notamment une PME (25 millions d'euros de chiffre d'affaires) et un p

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