Vélorution!

Vélo Smovengo Paris

ÉDITO. Le transport étant le quatrième plus gros contributeur mondial de gaz à effet de serre, il est urgent de changer nos usages de mobilité, si l'on ne veut pas que nos villes deviennent invivables. Le vélo fait partie de la solution. Par Philippe Mabille, directeur de la rédaction.

Publié le 23-11-2019 par Philippe Mabille

Quoi qu'on pense de la politique de réduction de la place de la voiture menée à Paris par Anne Hidalgo, accordons-nous au moins sur un point : nos villes sont appelées à changer plus dans les dix ans qui viennent qu'au cours du dernier siècle. Dix ans, le temps d'une transition écologique devenue une urgence absolue pour des villes qui vont concentrer 70% de la population mondiale d'ici 2050.

Changer nos usages de mobilité

Qui ne veut pas comprendre que nos villes deviendront invivables si nous ne faisons rien pour nous adapter à ces projections, refuse de regarder la réalité en face qui, de New Delhi, irrespirable, à Venise, déjà sous les eaux, est en train de nous rattraper. Deuxième point qui ne fait pas débat : le transport est le quatrième plus gros contributeur mondial de gaz à effet de serre avec 14% des émissions, selon le Giec. En France, selon l'Ademe, c'est même le premier pollueur, et le transport routier est à l'intérieur de cet ensemble le premier émetteur de CO2. Réduire le nombre des déplacements inutiles en voiture individuelle est donc une politique cohérente et raisonnable, lutter contre les véhicules les plus polluants est conforme à l'intérêt général et l'industrie automobile, sous la pression de normes de plus en plus strictes, a fini par s'y résoudre voire, pour les constructeurs les plus avisés, par s'y préparer.

L'équation à résoudre est donc assez simple à formuler : il faut changer nos usages de mobilité. Attaquée pour sa fermeture à la hussarde d

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