Vallourec voit ses pertes se creuser

Vallourec voit ses pertes se creuser

Au cours du premier trimestre 2018, le leader mondial des solutions tubulaires premium Vallourec a vu sa perte nette se creuser, en dépit de bonnes performances au niveau des ventes.

Publié le 18-05-2018 par Guilhem Baier

Un chiffre d'affaires en hausse

 

Hier soir, le fabricant français de tubes en acier et de solutions tubulaires a dévoilé les résultats économiques de son premier trimestre 2018, marqué par une belle croissance de ses ventes, mais qui ne suffit pas à permettre au groupe français, qui travaille principalement pour des entreprises issues du secteur de l'énergie et de l'industrie, de réduire sa perte nette.

Entre janvier et fin mars 2018, Vallourec, qui s'impose comme étant le leader mondial des solutions tubulaires premium, a ainsi vu son chiffre d'affaires connaître une progression de 10,1 %, pour atteindre 862 millions d'euros. À taux de change constants, la progression s'élève même à 22,1 %. Ce qui explique cette belle performance, qui reste quoi qu'il en soit inférieure aux prédictions des spécialistes, c'est une hausse des livraisons (notamment dans le secteur du haut de gamme) associée à des prix plus élevés aussi bien sur le marché américain qu'européen.

 

Une perte nette de 170 millions d'euros

 

Dans le même temps, le résultat brut d'exploitation de Vallourec au premier trimestre 2018 s'est établi à - 5 millions d'euros, ce qui représente une amélioration nette de 16 millions d'euros par rapport à la même période l'an passé. Par ailleurs, le résultat d'exploitation de la firme, fondée en 1957 et actuellement dirigée par Philippe Crouzet et Vivienne Cox, est une perte de 130 millions d'euros, contre 111 millions d'euros au premier trimestre 2017.

Globalement, la perte nette affichée est de 170 millions d'euros sur la période (contre 126 millions l'an passé), principalement causée par des dépréciations d'actifs et diverses charges de restructurations. En dépit de cela, Vallourec, présent dans plus de vingt pays grâce au travail de plus de 18 000 collaborateurs, se veut optimiste pour le reste de l'année en cours et confirme ses ambitions, à savoir un résultat brut d'exploitation en forte hausse au cours du second semestre 2018.

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