Union bancaire : Société Générale ne veut pas rater la vague de consolidations

Frédéric Oudéa

Dans un entretien au Financial Times, le patron de Société Générale Frédéric Oudéa ne cache pas ses ambitions. Le banquier souhaite participer à la vague de consolidations sur le marché bancaire européen si elle a lieu.

Publié le 07-01-2020 par latribune.fr

Les mois à venir seront-ils enfin marqués par le mariage transfrontalier de deux banques européennes ? Si cette vague de consolidations a effectivement lieu, Société Générale espère bien en prendre part. C'est ce que Frédéric Oudéa, son patron depuis près de onze ans, a confié dans le cadre d'un entretien accordé au Financial Times.

Depuis une dizaine d'années, aucune opération d'envergure n'a été réalisée sur le Vieux Continent. Cette absence d'union transfrontalière sur le marché bancaire trouve son explication dans une réglementation trop fragmentée et trop contraignante et par des patrons d'établissement sans doute découragés par le souvenir de l'union calamiteuse entre le britannique Royal Bank of Scotland (RBS) et le néerlandais ABN Amro au plus fort de la crise financière, explique le quotidien économique.

Mais avec la persistance des taux bas, mettant sous pression la rentabilité des banques, et une avancée potentielle des règles européennes, "le barrage est peut-être sur le point de rompre", écrit le Financial Times. Et, Frédéric Oudéa est l'un des rares banquiers européens à évoquer ouvertement cette possibilité.

"N'imaginez pas une rafale de transactions"

"L'Europe se trouve à un moment crucial, et je veux pouvoir saisir l'opportunité", a-t-il déclaré. "Si cette consolidation se matérialise, ce qui serait la suite logique d'une union bancaire achevée, vous aurez très peu de combinaisons. N'imaginez pas une rafale de transactions, mais la Société Générale devrait en

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités