Une écotaxe de 4 milliards d'euros : le scénario noir qui hante le transport aérien français

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Un projet de loi sur les propositions encore non traitées de la convention citoyenne pour le climat devrait être déposé d'ici à fin septembre. La semaine dernière, la direction générale de l'aviation civile (DGAC) a présenté aux différents acteurs du transport aérien une étude d'impact des propositions de la convention citoyenne. La mesure choc d'augmenter considérablement l'écocontribution ferait grimper son coût de 4 milliards d'euros (sur la base du trafic de 2019) et provoquerait la suppression de 120.000 et 150.000 emplois. Les professionnels du secteur seront prochainement auditionnés.

Publié le 08-09-2020 par Fabrice Gliszczynski

Vent de panique chez tous les acteurs du transport aérien français mais aussi des compagnies étrangères basées dans l'Hexagone. Déjà au fond du trou en raison de l'impact du Covid-19 sur leur activité, tous craignent la mise en place d'un choc fiscal d'une ampleur sans précédent sur le transport aérien avec la loi sur les sujets de la convention citoyenne pour le climat prévue en novembre. Le calendrier s'accélère en effet. Un projet de loi doit être déposé d'ici à fin septembre et le texte qui sera voté à l'issue du débat parlementaire s'appliquera dès 2021.

Réunion à la DGAC

Selon nos informations, la direction générale de l'aviation civile (DGAC) a réuni jeudi 3 septembre les dirigeants des différentes associations professionnelles comme le Board Airlines Representatives (BAR), la Fédération Nationale de l'Aviation Marchande (FNAM), le Syndicat des Compagnies Autonomes (SCARA), l'Union des Aéroports Français (UAF), mais aussi Anne Rigail, la directrice générale d'Air France, pour leur présenter l'étude d'impact qu'elle avait réalisée des sept propositions de la convention citoyenne sur l'aviation. Ils en sont ressortis abasourdis.

La proposition qui vise à augmenter considérablement l'éco-taxe sur les passagers aériens engendrerait un alourdissement de la fiscalité sur le secteur de près de 4 milliards d'euros sur la base du trafic passagers enregistré en 2019.

Alors que la taxe varie aujourd'hui entre 1,5 euro en classe économique pour un vol domestique et intra-européen

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