Ce sont des sources familières de cette décision qui en informent Reuters. Elles déclarent que les fournisseurs de composants, à l'image d'Intel, ont été informés des dernières intentions du gouvernement. Ainsi, des autorisations pour fournir du matériel à Huawei, ayant déjà été accordées, sont sur le point d'être retirées. Quant aux candidatures en attente, plusieurs ne seront pas accordées. Le but étant de lancer une dernière salve de restrictions à l'encontre du groupe chinois, considéré comme une menace par les autorités américaines. 

L'agence a par ailleurs pu consulter un email rédigé par l'Association Internationale des Semi-conducteurs (SIA) qui évoque l'intention du ministère du Commerce de refuser 'un nombre significatif' de demandes d'exportation de matériel à l'intention de Huawei. Une autorisation déjà accordée, au minimum,  serait également retirée. La mesure des autorités, précise l'email, concernerait une 'large gamme' de semi-conducteurs. 

De nombreuses mesures

Des sources de Reuters précisaient quant à elles qu'il y aurait plus d'une annulation au programme. L'une d'elle évoque huit autorisations et quatre entreprises. Plusieurs d'entre elles parlent de la société Koxia. 

Depuis mai 2019, Huawei figure sur liste noire aux États-Unis, restreignant les échanges possibles avec le groupe chinois. L'année dernière, les autorités mettaient en place le système d'autorisation à l'exportation de biens américains ou, à l'étranger, réalisés sur une base technologique américaine. En 2020, les sociétés nationales étaient également autorisées à participer aux sommets incluant Huawei  pour la mise en place de standards technologiques. À noter que l'ère Trump touchera à sa fin mercredi, jour où Joe Biden prête serment.