Un espoir pour Alstom Belfort

Un espoir pour Alstom Belfort

La mobilisation du gouvernement en faveur du site belfortain d'Alstom semble commencer à porter ses fruits. GE pourrait reprendre une partie des salariés du site, et la SNCF commander 6 rames pour sa ligne TGV Paris-Milan.

Publié le 22-09-2016 par Bertrand Dampierre

Une éclaircie dans le ciel d'Alstom

 

Après des jours très sombres, il se pourrait que le ciel s'éclaircisse au-dessus de l'usine belfortaine du constructeur de matériel ferroviaire. En effet, l'activisme du gouvernement semble commencer à porter ses fruits.

Au-delà des coups de menton et des déclarations solennelles du président de la République ou du Premier ministre, des petites phrases rassurantes de Michel Sapin ou d'Alain Vidalies, l'Elysée et le gouvernement ont agi dans l'ombre ces derniers jours, et tenté de trouver divers éléments de solution pouvant redonner confiance aux salariés, et surtout infléchir les positions de la direction d'Alstom, qui ne voyait pas d'autre solution que la fermeture du site historique de Belfort, d'où la première locomotive à vapeur française et les premiers TGV sont sortis.

 

Deux éléments de solution

 

Parmi les éléments de solution, l'un consisterait à accepter une réduction d'effectifs, mais en reclassant les salariés au sein de General Electric, qui a récemment fait l'acquisition de toute la branche énergie du groupe Alstom, laissant celui-ci se concentrer sur l'industrie ferroviaire. General Electric s'est en outre engagé à créer 1 000 emplois, et partage avec Alstom le site de Belfort. Cela permettrait donc à GE de respecter une partie de ses engagements, et aux salariés de conserver un emploi sur le même site.

L'autre élément consiste à donner du travail aux salariés d'Alstom en relançant la commande publique. Ainsi, mise à contribution par le gouvernement, la SNCF devrait passer prochainement à Alstom une commande de 6 rames de TGV, pour équiper sa ligne à grande vitesse qui relie Paris à Milan. Cette commande, qui représente 12 motrices, donnerait au site belfortain quelques mois de travail, et permettrait de retarder l'issue fatale et de disposer de plus de temps pour trouver la solution permettant de sauver le site.

 

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