Ubisoft sous le coup d'une plainte pour "harcèlement institutionnel"

Ubisoft sous le coup d'une plainte pour "harcèlement institutionnel"

Alors que l'an passé, Ubisoft faisait déjà face à une vague d'accusations de harcèlement ayant, entre autres, entrainé la démission de trois cadres du groupe, le gant français du jeu vidéo est de nouveau mis en cause.

Publié le 20-07-2021 par Valérie Macquet

Le plus haut niveau de la hiérarchie visé par une plainte


Alors que l'an dernier,le numéro 2 d'Ubisoft, Serge Hascoët, mais aussi Cécile Cornet, la DRH et Yannis Mallat, le responsable de l'unité canadienne, étaient contraints de quitter le groupe, ce sont désormais une dizaine d'autres cadres qui sont dans l'oeil du cyclone. Une nouvelle plainte pour "harcèlement institutionnel", a en effet été déposée au tribunal judiciaire de Bobigny par deux anciennes salariées et par le syndicat Solidaires Informatique. La mise en cause touche cette fois le plus haut niveau de la hiérarchie puisqu'elle vise, notamment Tommy François, vice-président chargé de l'éditorial, et Yves Guillemot, le fondateur et PDG du groupe. Si ce dernier n'est pas visé directement par des témoignages, l'avocate des plaignants Maude Beckers, précisait que : « on estime qu'en tant que dirigeant, il était forcément informé. Il se doit de répondre de la politique RH de la société ».

 

Le harcèlement, un procédé récurrent intégré par les RH ?



Maude Beckers, contactée par l'AFP déclarait également que « Ce qui est symptomatique dans ce dossier, c'est que des faits réitérés de violence sexuelle ont été remontés régulièrement aux ressources humaines qui ne réagissaient pas ». Et d'ajouter... « il semblerait que les ressources humaines aient intégré le risque de harcèlement sexuel à la politique de l'entreprise ».

Les dernières actualités