Uber remporte une victoire décisive pour sauver son modèle économique

Uber et postmates concluent un accord de 2.65 milliards de dollars selon bloomberg

Les plateformes VTC échappent finalement à la nouvelle loi californienne les obligeant à salarier leurs chauffeurs. Le référendum portant sur le statut de ces chauffeurs a été adopté à une large majorité des votans. Uber espère que les autres pays et Etats suivront cette tendance.

Publié le 05-11-2020 par Nabil Bourassi

Avec l'élection présidentielle qui oppose MM. Biden et Trump, les "petits" réferendums organisés à cette occasion sont passés au second plan. Entre le nouveau drapeau du Mississipi, un amendement anti-IVG adopté en Louisiane ou encore l'assouplissement de la réglementation anti-drogue en Oregon, ce scrutin est celui de tous les débats. Parmi eux, le référendum organisé en Californie afin de définir le statut des chauffeurs de la compagnie de VTC Uber.

D'après les dernières projections, il semblerait que la "proposition 22" ait été adoptée à une large majorité (58%). Cet amendement rend ainsi caduque la loi californienne adoptée en janvier et qui contraignait les plateformes VTC à salarier leurs chauffeurs. Uber et Lyft avaient alors demandé ce référendum afin d'échapper à ce nouveau dispositif les obligeant à intégrer dans leurs effectifs des dizaines, voire des centaines, de milliers de personnes qui jusqu'ici travaillaient de manière indépendante.

Un "compromis"

Les deux leaders américains du VTC ont tenté d'élaborer une voie médiane à travers ce texte en proposant un meilleur accompagnement social des chauffeurs, avec des assurances, dont une assurance santé, et un revenu minimum garanti. Ces avantages étant, bien entendu, proportionné au nombre d'heures travaillées, car le chauffeur reste alors indépendant.

"La Californie a voté de manière décisive pour donner aux chauffeurs ce qu'ils voulaient : conserver leur statut d'indépendant tout en obtenant de nouveaux avantages

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