Uber : cap sur les véhicules électriques

Uber : cap sur les véhicules électriques

Voitures électriques, accompagnement des chauffeurs, investissement de plusieurs millions de dollars, Uber vient d'annoncer un vaste plan destiné à rendre sa plateforme plus verte.

Publié le 09-09-2020 par Esther Buitekant

Vers une sortie du diesel en France en 2024


Très critiquée pour sa gestion des ressources humaines, la plateforme américaine de VTC tente de faire oublier le bras de fer autour du statut de ses chauffeurs en se rachetant une virginité écologique. Uber a annoncé le 8 septembre son intention de rendre sa flotte 100% électrique en Europe et en Amérique du nord d'ici à 2030, et dans le reste du monde à l'horizon 2040. En France, la plateforme ne veut plus aucune voiture diesel d'ici 2024 et 50% de véhicules électriques en 2025. 'En tant que leader de la mobilité, nous pouvons jouer un rôle déterminant et nous souhaitons embarquer les passagers dans cette révolution électrique !', indique la plateforme dans un communiqué. Du propre aveu d'Uber, le chemin à parcourir est encore long, notamment dans l'hexagone. 'Aujourd'hui, 17 % de nos véhicules sont hybrides ou électriques, avec une grande majorité d'hybrides', reconnaît Laureline Serieys, directrice générale d'Uber France.


Une cagnotte pour accompagner les chauffeurs


Pour atteindre cette neutralité carbone Uber n'a pas regardé à la dépense et annonce un investissement de 800 millions de dollars, dont 70 millions en France. Pour accompagner les chauffeurs dans cette transition électrique, Uber compte aussi sur ses clients avec la mise en place d'une aide en partie financée par le groupe et par une augmentation du tarif des courses. 'Un chauffeur qui utilise l'appli 42 heures par semaine aura droit à 4500 euros au bout de trois ans. Pour un chauffeur qui travaille pour nous 15 heures par semaine, l'aide sera d'environ 1600 euros', détaille Laureline Serieys. L'augmentation pour les clients sera de trois centimes par kilomètre.

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