Plusieurs centaines de salariés claquent la porte

Depuis son arrivée à la tête du réseau social, Elon Musk a décidé d'employer la manière forte. Après avoir licencié la moitié des 7500 salariés du groupe, l'homme d'affaires a posé un ultimatum aux employés restants, leur demandant de s'investir 'à fond, inconditionnellement", ou de partir. Il y a trois semaines, Elon Musk avait déjà demandé individuellement à ses salariés un engagement 'hardcore', attendant d'eux qu'ils travaillent 'de longues heures à haute intensité pour bâtir un Twitter 2.0 révolutionnaire et réussir dans un monde de plus en plus concurrentiel'. Ces derniers avaient jusqu'à jeudi 17h pour communiquer leur décision à la direction. Mais plutôt de remotiver ses troupes, ces menaces auraient au contraire conduit plusieurs centaines d'employés à démissionner, selon les chiffres avancés par Reuters.

Le réseau social est-il menacé ?

"Je suis peut-être exceptionnelle, mais (...) je ne suis pas inconditionnelle", a par exemple tweeté Andrea Horst, "Responsable de la chaîne d'approvisionnement (survivante) chez Twitter", comme l'indique son profil Linkedin. De nombreux autres salariés lui ont emboîté le pas, utilisant Twitter pour confirmer leur départ. Mais ces démissions en cascade ne sont pas sans conséquence et pourraient même menacer la stabilité de la plateforme. Parmi les employés démissionnaires, figurent notamment de nombreux ingénieurs chargés de corriger les bogues et de prévenir les interruptions de service. 'Si ça casse, il ne reste plus personne pour faire les réparations dans de nombreux domaines', a déclaré une source proche du dossier à Reuters. Le hashtag #RIPTwitter était en tête des tendances dans la nuit de jeudi à vendredi.