Trafic maritime : les temps sont devenus beaucoup plus durs pour la piraterie en 2021

Piraterie bilan 2021

Le MICA Center (Maritime Information Cooperation & Awareness Center) a recensé 317 actes de piraterie et de brigandage en 2021, contre 375 en 2020.

Publié le 10-01-2022 par Michel Cabirol

Pirates, flibustiers, corsaires... Les temps sont durs pour s'emparer de nouveaux butins. Ainsi la piraterie (actes commis dans les eaux internationales) et le brigandage (eaux territoriales) maritimes ont baissé en 2021 de façon significative au niveau mondial alors qu'ils étaient jusqu'ici stables depuis 2016. Basé à Brest, le MICA Center (Maritime Information Cooperation & Awareness Center) a recensé 317 actes de piraterie et de brigandage en 2021, contre 375 en 2020, une année pourtant où le trafic maritime avait fortement ralenti en raison de la pandémie. Soit un recul de 15% par rapport à 2020. Cette diminution est particulièrement marquée dans le Golfe de Guinée où 52 faits, dont 19 attaques, ont été relevés en 2021, contre 115 en 2020. "Cette menace, qui nécessite une approche globale de la sûreté maritime, semble contenue et ne progresse plus", souligne le chef d'état-major de la marine, l'amiral Pierre Vandier, dans le bilan 2021 du MICA Center.

"Cette baisse drastique est analysée comme le résultat d'une prise de conscience des acteurs internationaux et régionaux, qui conduisent désormais ensemble des actions concrètes contre l'insécurité maritime dans la zone et se dotent d'un cadre juridique adapté", a expliqué dans un communiqué la marine nationale.

En 2021, les cinq principales approches maritimes affectées par le phénomène de piraterie et de brigandage ont concerné l'arc antillais (51 faits recensés) et le détroit de Singapour (51). Loin devant le Pérou (23),

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