Unblocage de l'approvisionnement des stations-service en carburants

« On appelle à ne sortir aucun produit des raffineries et de la pétrochimie, là où la CGT est implantée », a déclaré Benjamin Tange, délégué syndical central CGT du raffinage pétrochimie de TotalEnergies en France. Parmi les sites concernés, on compte la bio-raffinerie de La Mède, dans les Bouches-du-Rhône où le mouvement social est suivi par 80% des salariés. Fabien Cros, le secrétaire (CGT) du Comité économique et social (CSE) a indiqué à l'AFP que le « blocage de toutes les entrées et sorties de produits de la raffinerie" y était effectif... Résultat : "environ une centaine de camions citernes qui ne sortent pas, sans compter les produits normalement envoyés par train ou directement par pipeline". Sont aussi concernées les raffineries de  Normandie au Havre, de Donges (Loire-Atlantique), de Carling (Moselle), de Feyzin (Rhône) et Oudalle (Seine-Maritime), ainsi que les dépôts de carburants de Grandpuits (Seine-et-Marne), et de Flandres (Nord).

Partager les « superprofits » ...

Le groupe TotalEnergies, dirigé par Patrick Pouyanné, emploie 35.000 salariés, en France (filiales incluses). Il a réalisé d'énormes profits au deuxième trimestre 2022, à la faveur de la hausse des cours du pétrole et du gaz, qui a suivi l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Dans ce contexte, la CGT réclame une "revalorisation salariale immédiate à hauteur de 10% pour l'année 2022", ainsi qu'un "dégel des embauches" et "un plan massif d'investissements" dans l'Hexagone.