TotalEnergies : accord salarial en vue sans la CGT, qui appelle à amplifier le mouvement

TotalEnergies, grève, raffineries

Cette nuit, les négociations entre la direction de TotalEnergies et les quatre syndicats représentatifs du groupe se sont soldées par un projet accord accepté par deux organisations syndicales majoritaires à elles deux, la CFDT et la CFE CGC, mais il a été refusé par la CGT, qui a claqué la porte et appelle à amplifier le mouvement. La grève été reconduite sur les cinq sites du groupe déjà bloqués. Soumis jusqu'à midi à signature des adhérents des deux syndicats favorables, l'accord prévoit une augmentation de salaire de 7%, et non 6% comme prévu jeudi, et des primes allant de 3.000 à 6000 euros. Le recours en référé de la CGT contre la réquisition de personnels d'Esso a été rejeté.

Publié le 14-10-2022 par latribune.fr

Pas de quoi rassurer les particuliers et les entreprises. Cette nuit vers 3 heures du matin au siège du groupe à La Défense, les premières négociations depuis le lancement du conflit le 27 septembre entre la direction de TotalEnergies et les quatre syndicats représentatifs du groupe se sont certes soldées par un projet accord accepté par deux organisations syndicales majoritaires à elles deux avec 56% des voix, la CFDT et la CFE CGC. Mais, il a été refusé par la CGT, à l'origine de la grève, dont les représentants, après avoir quitté la réunion une heure plus tôt, ont dénoncé une « mascarade » et appelé à amplifier le mouvement. La grève a été reconduite « partout » sur les cinq sites du groupe déjà bloqués, a annoncé plus tard la CGT.

Soumis jusqu'à midi à signature des adhérents des deux syndicats favorables, l'accord prévoit une augmentation de salaire de 7%, et non 6% comme prévu jeudi, et des primes allant de 3.000 à 6000 euros. Des propositions jugées « très insuffisantes » par la CGT, alors que plusieurs de ses membres ont prévenu du risque d'un mouvement massif dans les raffineries vendredi qui pourrait prendre une tournure « insurrectionnelle ».

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« Ces syndicats-là qui viendraient signer un accord au rabais, ça ne changera rien à la mobilisation, ça ne changera rien à l'état d'esprit et à la détermination des gréviste », a prédit Alexis Antonioli, secrétaire général CGT

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