Total à nouveau pointé du doigt par plusieurs associations

Total à nouveau pointé du doigt par plusieurs associations

Les projets que Total mène en Ouganda et en Tanzanie sont loin de faire l'unanimité. Des associations accusent le groupe de violation des droits des habitants.

Publié le 21-10-2020 par Nolwenn Guengant

Selon les associations Amis de la Terre France et Survie, les projets pétroliers menés par le groupe Total en Tanzanie et en Ouganda violent les droits de milliers de personnes. Selon le rapport établi par Survie et Amis de la Terre, « la problématique d'accaparement des terres est au centre des violations subies par les communautés affectées ».


Atteinte à plusieurs droits


Toujours selon les deux associations, les projets de Total, concurrent de Shell, ne respectent pas les droits de propriété mais aussi le droit à un niveau de vie suffisant, à la liberté d'expression, à l'alimentation ou encore à l'éducation. « Un an tout juste après [l'assignation] en justice, et malgré nos alertes appelant à prendre des mesures urgentes pour faire cesser les violations et éviter qu'elles ne se reproduisent à plus grande échelle, la situation s'est aggravée en Ouganda » indiquent les associations dans leur rapport. « Il y a plus que jamais urgence à agir. Ce sont maintenant plusieurs dizaines de milliers de personnes qui sont impactées et qui ont commencé à perdre leurs moyens de subsistance avant même de percevoir la moindre compensation. » Le rapport inclut plusieurs témoignages. « J'avais planté des cultures sur mes terres [...]. Total, par l'intermédiaire [de sa filière], m'a empêché [de les] utiliser, et pourtant ils ne nous ont toujours pas payés. [...] » explique un habitant.

 

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