Des économies d'échelle et un moyen des contrer la VOD

Le projet prévoit que le groupe Bouygues, propriétaire de TF1, verse 641 millions d'euros  à l'allemand Berteslmann, propriétaire d'M6, afin de racheter 30% des titres de la chaîne. Si l'investissement est conséquent, il doit cependant permettre à la nouvelle entité de dégager d'importantes économies d'échelle tout en préservant un très bon taux de rentabilité. Par ailleurs, la puissance financière de ce nouveau groupe audiovisuel aura vocation à contrer, autant que possible, la  concurrence des plateformes de vidéos en ligne américaines (Netflix, Amazon prime ou Disney + ), qui disposent de moyens financiers gigantesques...

Une union qui fait grincer quelques dents...

Si la finalisation de la transaction, vient d'être approuvée à l'unanimité par les conseils d'administration de TF1, de Bouygues et d' RTL Group ainsi que par le conseil de surveillance de M6, l'opération reste tout de même suspendue au feu vert de l'Autorité de la concurrence et du Conseil supérieur de l'audiovisuel... Un délai minimum de 18 mois est évoqué.  De son coté l'Union des marques qui représente les annonceurs a exprimé ses réticences face à ce rapprochement, qui devrait octroyer au nouveau groupe issu de la fusion, une place prépondérante au sein de l'écosystème de la pub télé, avec 70% de parts de marchés.