Stellantis : fin de la grève aux États-Unis, début de la grève au Canada
Il aura fallu sept longues semaines de grève pour que l'UAW (United Auto Workers), le syndicat des ouvriers de l'industrie automobile, et Stellantis, propriétaire de Chrysler, parviennent enfin à un accord.
Publié le 30-10-2023 par Esther Buitekant
25% d'augmentation des salaires
Trois jours après un accord similaire entre Ford et l'UAW, Stellantis a finalement accepté une augmentation de 25% des salaires de base d'ici à 2028, et 33% sur la durée du contrat grâce à des ajustements au coût de la vie. Le groupe a également promis 19 milliards de dollars de nouveaux investissements dans ses opérations aux États-Unis. Le président américain Joe Biden a salué cet accord. "Je félicite l'UAW et Stellantis d'être parvenus, après des négociations acharnées et de bonne foi, à un accord historique qui garantira aux travailleurs les salaires, les avantages sociaux, la dignité et le respect qu'ils méritent", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Une fois de plus, nous avons réussi ce qui, il y a quelques semaines, nous paraissait impossible", a de son côté déclaré Shawn Fain, le président de l'UAWM, estimant que "nous avons commencé à inverser la tendance dans la guerre contre la classe ouvrière américaine".
Une grève débute dans les usines Stellantis au Canada
Si la situation semble donc s'apaiser aux États-Unis, c'est un nouveau mouvement de grève qui commence dans toutes les usines exploitées par Stellantis au Canada. Les salariés grévistes réclament une augmentation des salaires et des améliorations des retraites. "Nous continuerons de négocier de bonne foi jusqu'à ce qu'un accord soit conclu. Nous espérons que tout le monde retournera au travail le plus tôt possible", a déclaré LouAnn Gosselin, responsable des communications de Stellantis au Canada, dans un communiqué.
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