Sopra Steria relance encore son plan d'actionnariat salarié

Sopra Steria relance encore son plan d'actionnariat salarié

Pour la troisième année consécutive, Sopra Steria décide de mettre en place son plan d'actionnariat salarié. Un plan qui portera sur un nombre maximum de 220 000 actions.

Publié le 20-03-2018 par Laurent Baquista

« We Share 2018 »

 

Jamais deux sans trois pour Sopra Steria. En ce mardi matin, la société de services informatiques et technologiques se place sur le devant de la scène médiatique pour une annonce qui n'a rien de très nouveau puisqu'elle se répète à la même période depuis deux ans : comme en 2016 et en 2017, l'entreprise française, actuellement dirigée par Pierre Pasquier et Vincent Paris, a décidé de relancer une nouvelle fois son plan d'actionnariat salarié en cette année 2018.

Plus précisément, baptisé « We Share 2018 », celui-ci portera sur « un nombre maximum de 220 000 actions » du groupe né en 2015 de la fusion des firmes Sopra et Steria, comme le révèle le communiqué diffusé ce jour, soit 110 000 actions financées directement par les salariés et 110 000 autres actions attribuées gratuitement « au titre de l'abondement ». Le prix d'acquisition, qui sera égal à 100 % du cours de référence, devrait être connu le 26 mars.

 

Un plan international

 

Dans les faits, Sopra Steria, qui compte plus de 42 000 collaborateurs répartis dans plus de 20 pays, propose ce plan à ses salariés en France, mais aussi en Allemagne, en Belgique, au Danemark, en Italie, en Espagne, en Inde ou encore au Maroc, en Norvège, à Singapour et bien plus encore. Au total, ce sont les employés de 15 pays qui sont concernés par ce plan d'actionnariat salarié.

En parallèle de cela, Sopra Steria, qui a affiché en début d'année son intention d'acquérir l'entreprise allemande Bluecarat, a récemment présenté les résultats financiers et économiques de son exercice 2017. Des résultats conformes aux objectifs fixés par le groupe en mars 2015, grâce à un chiffre d'affaires établi à 3,845 milliards d'euros, en hausse de 3,5 % et bien compris dans la fourchette visée, à savoir des ventes situées entre 3,8 et 4,0 milliards d'euros. Par ailleurs, sur la période, le taux de marge de la firme, espéré entre 8 et 9 %, a été de 8,6 %, tandis que le bénéfice net a atteint 171,4 millions d'euros, en progression de 14 %. Pour la nouvelle année en cours, le groupe français spécialisé dans les activités numériques espère une croissance organique du chiffre d'affaires située entre 3 et 5 %.

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