Une grande diversité

Malgré ses pertes récurrentes depuis trois ans, le journal Nice-Matin réussit à faire le plein d'offres de reprise, puisqu'on en dénombre en tout six, depuis le retrait de Presse Médias. Quatre repreneurs s'étaient déclarés en juillet : Clepsydre, la filiale du groupe Azur Santé Retraite ; Georges Ghosn, ancien propriétaire de La Tribune et de France-Soir ; la Société Normande d'Information et de Communication, qui possède Paris Normandie ; le groupe belge Rossel, propriétaire du Soir, de La Voix du Nord et de L'Union, en partenariat avec le groupe de BTP monégasque Marzocco et un homme d'affaires franco-libanais, Iskandar Safa.

Tapie, en solo, et avec les salariés

Deux autres offres ont également été présentées. La première vient de La Provence, que possède Bernard Tapie. La proximité géographique entre les deux titres n'est pas la seule motivation. La Provence est en effet déjà partenaire à 50% avec Nice-Matin dans Corse-Matin et Corse-Presse.

La seconde émane des salariés, qui souhaiteraient reprendre leur journal sous la forme d'une SCOP. Si le montage d'une SCOP apparaît toujours comme une idée séduisante, il pose souvent des problèmes de garanties financières. Or, les salariés de Nice-Matin en ont trouvé une. Bernard Tapie est aussi impliqué dans leur projet, et leur apporterait une garantie de 8 millions d'euros. Présent sur deux tableaux, il pourrait être le grand gagnant de l'affaire.