La réorganisation de Schneider Electric

De sources syndicales, la direction de Schneider Electric envisagerait une vaste réorganisation du groupe au niveau mondial. Une rumeur renforcée par l'annonce en début de semaine d'un plan d'économies dans l'Hexagone. Le groupe a en effet dévoilé son intention de supprimer 200 emplois dans ses usines françaises, sur un effectif de 20 000 collaborateurs, à l'horizon 2016. Cette décision repose sur une volonté de spécialisation des sites industriels, et de rééquilibrage des volumes de production, dans l'optique de renforcer le groupe face aux fluctuations de devises. Peu convaincus par cette ligne officielle, les syndicats du géant de la gestion d'énergie soulignent l'absence de vision à long terme pour la branche hexagonale du groupe.

Schneider Electric : un nouveau plan stratégique

Selon plusieurs sources concordantes, la direction de Schneider Electric pourrait annoncer dès la rentrée de nouvelles suppressions de postes dans les 4 usines rachetées à Areva en 2010. Cette inquiétude fait écho à l'arrivée à la tête de Schneider Electric France d'un financier, Luc Rémont, actuel directeur général de Bank of America-Merril Lynch. A noter que cette affaire rappelle les remous créés en 2011 par la décision de Jean-Paul Tricoire, alors PDG de Schneider Electric, de s'installer à Hong Kong avec plusieurs membres de son état-major.