SCAF : "ne pas signer un accord est bien mieux que signer un mauvais accord"

SCAF, Dassault Aviation, avion de combat du futur, chasseur, furtif, défense, armée de l'air

Les Allemands ont réussi à semer la zizanie dans le camp français sur le dossier du SCAF en voulant renégocier certains accords pourtant déjà acceptés par la partie allemande. Entre les politiques et les industriels français, une ligne de fracture est en train de se créer.

Publié le 11-02-2021 par Michel Cabirol

Tout l'écosystème industriel de l'armement français est vent debout contre les nouvelles prétentions allemandes sur le SCAF (Système de combat aérien du futur), sur le MGCS (Main Ground Combat System) et, enfin, sur le Tigre Mark 3. "Il vaut mieux ne pas signer d'accord du tout que signer un mauvais accord", résume un industriel. Et surtout tous allument des cierges pour que l'État ne cède pas à la volonté de signer un accord par pur romantisme pour entrer dans l'Histoire. "Les dernières discussions lors du comité franco-allemand de défense et de sécurité entre la France et l'Allemagne ne vont pas dans le bon sens", estime le président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, Christian Cambon. Tous les yeux sont donc aujourd'hui tournés vers Dassault Aviation, considéré aujourd'hui comme l'ultime rempart aux oukases allemands sur le SCAF.

Dassault Aviation, dernier rempart

L'avionneur tricolore, qui dit-on est extrêmement combattif, ne souhaite pas céder aux demandes allemandes et reste imperméable aux pressions des politiques français, qui souhaitent avancer "quoi qu'il en coûte". "Sur les projets industriels (SCAF, MGCS - le char du futur -, Eurodrone, ndlr), nous devons et voulons avoir des résultats", avait estimé vendredi dernier Emmanuel Macron à l'issue vendredi du conseil franco-allemand de défense et de sécurité. Mais pas à n'importe quel prix. Une situation qui met une pression maximale sur le ministère des Armées et, par ricochet, sur la

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