Le livre qui a mis les pieds dans la mare

Le 8 mars dernier Christophe Nobili, journaliste au Canard enchainé, sortait un livre intitulé « Cher Canard ».Voici comment son éditeur, JC Lattes, « pitch » l'histoire ...« Il y a trois ans, (Christophe Nobili) découvre l'existence de la carte de presse d'Edith Vandendaele, salariée de la rédaction pendant vingt-cinq ans. Problème : il ne l'a jamais vue. Il tique. Enquête. Et s'aperçoit que, de 1996 à 2020, le salaire mensuel d'Edith a oscillé entre 4 et 6 000 euros brut. Augmentée chaque année, bénéficiaire de primes, la dame a touché, en tout, un peu plus de 1,5 million d'euros. Avec les charges, ce montant s'élève à 3 millions pour l'entreprise. Cette affaire ressemble un peu trop à l'emploi fictif de Pénélope Fillon, que Christophe Nobili avait lui-même révélé en 2017... Elle le plonge dans une cruelle désillusion."

Procédure de licenciement, et soutien de la rédaction

Les révélations de Christophe Nobili n'ont pas plu à la direction de l'hebdomadaire, qui a adressé, dimanche 2 avril au soir un courriel interne envoyé aux salariés. On peut notamment y lire :   "Le comité d'administration du Canard vient de prendre - à l'unanimité - une décision difficile. Une procédure pouvant conduire à un licenciement a été engagée à l'encontre de Christophe Nobili". Ce projet de licenciement a été dénoncé par 27 membres de la rédaction dans une lettre interne lundi.