Reworld Media surprend avec des résultats 2016 en forte hausse

Reworld Media surprend avec des résultats 2016 en forte hausse

Le groupe de presse français Reworld Media vient d'annoncer ses résultats financiers pour l'année 2016, avec un chiffre d'affaires consolidé de 174 millions d'euros, contre 60,2 l'an passé.

Publié le 31-03-2017 par Laurent Baquista

L'activité « Media Branding » en grande forme

 

En ce début de printemps, les entreprises françaises en tout genre continuent de tirer leur bilan de l'année passée. Alors que, il y a quelques heures, Naturex affichait un bénéfice net en forte hausse pour l'année 2016, c'est à présent au tour du groupe de presse français Reworld Media, créé en 2012, de dévoiler un bilan financier témoignant d'un fort dynamisme. Ainsi, la firme dirigée par Pascal Chevalier a dégagé un bénéfice d'exploitation de 1,1 million d'euros sur l'année close, contre 10 000 euros fin 2015. Comme le révèle le communiqué diffusé, le chiffre d'affaires du groupe digital a par ailleurs bondi de 60,2 à 174,1 millions d'euros, tandis que l'Ebitda a été multiplié par 4, pour atteindre 4,4 millions d'euros, particulièrement grâce à l'activité « Media Branding ». Plus précisément, cette activité affiche une croissance organique de 30 % dans le digital sur l'exercice, qui vient compenser dans une même proportion le recul structurel du « print », comme le souligne le groupe dans le communiqué diffusé.

 

Un groupe en recherche de nouveaux partenaires

 

De son côté, l'activité « Media Performance » (Tradedoubler) a significativement renoué avec la rentabilité, après seulement 10 mois d'intégration, en affichant une croissance de 16 % entre les 3e et 4e trimestres 2016. Grâce à ces chiffres, Reworld Media, qui détient entre autres les titres Marie France, Be, Le Journal de la Maison, Maison & Travaux, Auto Moto ou encore Télé Magazine, juge solide son potentiel de développement sur le marché de la publicité digitale. Ainsi, pour l'année 2017, le groupe entend toujours plus donner la « priorité à la croissance de ses activités digitales et à l'amélioration de [sa] rentabilité ». Il indique aussi rester « en veille » concernant les potentielles opportunités de croissance externe. Dans cette logique, un projet de fusion avec Sporever annoncé le 14 mars dernier pourrait « se renforcer à court terme dans deux univers clés que sont le sport et la production audiovisuelle ».

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