Reuters en renfort sur le fact-checking de Facebook

Reuters en renfort sur le fact-checking de Facebook

Un pas de plus pour réduire les risques de désinformation à l'approche des élections américaines. La plateforme du groupe sera passée au microscope par l'agence de presse Reuters.

Publié le 13-02-2020 par Alexandra Nuiry

Facebook poursuit son opération de fact-checking interne, accélérée en décembre dernier. Les publications, textes, images et vidéos, postées sur Instagram et sur sa plateforme originelle seront passées au crible par un département de Reuters. Annoncé mercredi par l'agence de presse du groupe Thomson Reuters, ce partenariat ira débusquer la fausse information et la nouvelle trompeuse avant, pendant et après les prochaines élections américaines. Les publications anglophones et hispanophones des utilisateurs américains seront concernées.  


Les découvertes de l'agence seront ensuite compilées et analysées sur une page dédiée à son activité de vérification. Avec ce partenariat, Reuters rejoint des partenaires comme l'Agence France Presse ou l'Associated Press. Les détails financiers de cet accord n'ont pas été publiés.  


Un long chemin


En 2016, Facebook se lance dans une première initiative sur la question de la désinformation. A l'approche des prochaines élections, le réseau a lancé un projet pilote en décembre dernier. Plus tôt, en mai, Facebook évoquait l'embauche de contractuels extérieurs au groupe pour réaliser un travail de vérification des informations. Le mois de décembre a également vu ce programme s'internationaliser. 


Ces agents, qui n'ont pas de pouvoir décisionnaire final, s'appliquent à repérer et libeller les fausses informations. En cas 'd'infox', la publication n'apparaît plus dans le fil d'actualité et est déréférencée de la page des hashtags. Les auteurs peuvent toutefois se mettre en lien avec ces agents, en cas d'erreur, pour remettre leur publication en place.

 

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