Vous l'avez certainement remarqué en faisant vos courses alimentaires, les prix des pâtes comme celui des fruits, légumes, viandes et autres poissons sont en hausse. Or, entre l'augmentation des prix des matières premières et celle des prix de l'énergie, le secteur de la restauration scolaire est en difficulté.

Une revalorisation des contrats demandée

Le Syndicat national de la restauration collective (SNRC) demande une hausse des prix des contrats entre entreprises et collectivités, hausse qu'il souhaite au moins égale à 9 % (par rapport aux prix appliqués au 1er janvier 2022) afin de pouvoir continuer à servir quotidiennement 3,2 millions de repas. Dans une tribune publiée par Le Parisien ce lundi, les entreprises de la restauration scolaire expliquent vivre depuis trois ans maintenant « la crise la plus profonde de [leur] histoire ». « [...] Nous ne pouvons plus continuer. À chaque repas servi dans une cantine, les entreprises de notre secteur perdent de l'argent. » Philippe Pont-Nourat, président du SNRC, rappelle qu'entre juin et juillet, le prix des denrées alimentaires a augmenté de 7 % contre 18 % de hausse attendue en novembre. Les collectivités, faisant elles-mêmes face à la hausse générale des prix, risquent de ne pas vouloir revoir les contrats des entreprises concernées. Ces dernières demandent donc à pouvoir dénoncer (résilier) les contrats. « Nous n'arrêterons pas de servir les repas mais cela nous permettra de sortir d'une situation intenable en trois à six mois. »