Reprise d'Aviva France : Allianz revient dans le jeu

La macif intensifie ses efforts en vue d'une offre sur aviva france

Plusieurs candidats doivent déposer aujourd'hui leurs offres de reprise des activités d'Aviva France. Deux dossiers semblent se détacher : l'offre du mutualiste Aéma, tout juste né de l'union de Macif et Aésio, et enfin le tandem formé par Allianz et le fonds Athora.

Publié le 16-01-2021 par Eric Benhamou

La cession de la filiale française d'Aviva est une opération plus complexe que prévu. De taille moyenne sur le marché français, notamment sur l'assurance dommages, Aviva France recèle cependant deux pépites qui compliquent paradoxalement sa vente : une participation majoritaire de 74% dans l'Union financière de France, société cotée qui distribue des produits financiers via un réseau de conseillers financiers, et, surtout, un partenariat de gestion avec l'AFER, puissante association d'épargnants (plus de 760.000 adhérents), dont les contrats représentent plus de 55 milliards d'euros d'encours.

La reprise de l'AFER est sensible car elle touche à l'épargne des Français et concerne essentiellement une épargne à capital garanti, investie dans des fonds en euros, qui subissent de plein fouet la persistance de taux de marché très faibles, voire négatifs.

Même si Aviva France est légèrement sous-capitalisée, comme l'a reconnu sa maison-mère dans sa communication financière lors des résultats du troisième trimestre, la société est valorisée autour de 3 milliards d'euros. Certains analystes financiers avancent même des fourchettes plus élevées, autour de 3,5 milliards d'euros, voire 3,7 milliards d'euros.

De multiples marques d'intérêt

L'annonce par la nouvelle direction d'Aviva, à la fin de l'été dernier, de recentrer sur ses marchés prioritaires (Royaume-Uni, Canada, Irlande) et de passer sous revue stratégique - en clair, préparer la cession - les autres marchés de l'assureur brita

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