Renault, Stellantis..., les constructeurs automobiles tentent de verrouiller leur approvisionnement de métaux stratégiques

Plusieurs partenaires interesses par l'entite thermique de renault

Les constructeurs automobiles veulent à tout prix éviter de nouvelles situations de pénurie qui pourraient cette fois empêcher la fabrication de batteries électriques. Mais les nouveaux accords d'approvisionnement signés récemment ne couvriront qu'une partie seulement de leurs besoins.

Publié le 04-06-2022 par Nabil Bourassi

Branle-bas-de-combat chez les constructeurs automobiles... Les tensions sur les matières premières et les pénuries sont devenues critiques. Au point que certains sites de production voient leur production suspendue faute de pièces. L'actuelle crise des semi-conducteurs qui pourrait encore durer jusqu'en 2024, selon la secrétaire américaine au Commerce Gina Raimondo, donne un avant-goût de ce que donneront les approvisionnements des métaux stratégiques nécessaires à la fabrication des batteries électriques.

Les constructeurs mettent donc les bouchées doubles pour sécuriser leurs approvisionnements et éviter d'être pris à la gorge et ne pas reproduire un nouveau scénario de pénurie. Entre la reprise post-covid et la guerre en Ukraine, le marché des matières premières a été en première ligne, même si les dernières prévisions semblent plus optimistes.

D'après une note récente de Goldman Sachs, la tonne de lithium qui culmine autour de 60.000 dollars alors qu'elle s'échangeait à 6.000 dollars en 2020, pourrait refluer vers les 16.400 dollars dès 2023. Sur le cobalt, la banque américaine est plus prudente et voit la tonne à 59.000 dollars l'an prochain, alors qu'elle tutoie les 80.000 dollars actuellement. De son côté, le nickel devrait rester stable. Pour les constructeurs, le sujet n'est donc pas tant de déjouer les tensions sur les prix, mais de conjurer le r

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