Pas de licenciements secs à prévoir

L'inquiétude est immense dans les rangs des salariés de Renault. Le constructeur automobile français doit dévoiler vendredi 29 mai, son plan d'économies de 2 milliards d'euros et selon des informations du Figaro, le groupe devrait également annoncer un plan de suppressions de 5000 postes d'ici à 2024. Des suppressions de postes qui passeraient non pas par des licenciements secs mais plutôt par des non-remplacements de départs à la retraite. Le quotidien précise que Renault n'a pas souhaité commenter ces informations. Le constructeur, comme d'autres entreprises du secteur automobile, a été très durement affecté par les conséquences de la pandémie de Covid-19. Une crise tombée au plus mauvais moment pour Renault qui a enregistré en 2019 sa première perte nette en dix ans. 

Fermetures de sites et relocalisation à l'étude

Pour passer ce cap difficile, Renault va bénéficier d'un prêt de 5 milliards d'euros garanti par l'État français. Mais comme l'a rappelé Emmanuel Macron lors de la présentation de son plan de soutien à l'industrie automobile, cet argent ne vient pas sans contreparties. Le président veut  faire de la France un leader de la mobilité électrique. Renault, tout comme PSA, s'engagent notamment à fabriquer leurs futurs modèles de véhicules électriques et hybrides dans l'hexagone. Depuis plusieurs jours, la presse évoque également de possibles fermetures de sites. 'Ça ne peut être que la toute dernière extrémité', a toutefois déclaré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur BFMTV.