Deuxième concept store du genre

Le constructeur automobile français vient d'annoncer, via la diffusion d'un communiqué de presse, l'ouverture d'un nouveau concept store un peu particulier en Allemagne. Le nouvel espace inauguré en ce mois de juin 2018 et basé dans le centre de Berlin, près de la place Gendarmenmarkt, est entièrement dédié aux véhicules électriques. L'ouverture de ce nouveau concept store, après un premier « Renault Electric Vehicle Experience Center » basé à Stockholm, témoigne parfaitement de la stratégie de développement mise en place par celui qui s'impose comme étant le premier groupe automobile mondial dans le cadre de l'alliance signée avec Nissan et Mitsubishi.

Aujourd'hui, les véhicules électriques représentent l'avenir de Renault, mais aussi son présent, de plus en plus. C'est pourquoi le groupe français entend désormais créer des espaces permettant au grand public de découvrir toujours plus d'informations sur ce nouveau genre de véhicules, qu'il s'agisse de tester les voitures sur place ou de bien comprendre leur fonctionnement (recharge, réglementations, conditions d'achat, etc.).

Le plan d'actionnariat salarié lancé

Dans cette logique, Renault, qui a signé un record de ventes en 2017, a profité de sa prise de parole ce matin pour faire savoir que le groupe étudie actuellement « les opportunités de déploiement de ce format » dans d'autres villes que Berlin et Stockholm. Cela laisse donc supposer la prochaine ouverture d'autres concept stores du même genre dans d'autres villes, « dans les prochains mois ».

En marge de cela, le groupe français, fondé en 1898 par les frères Louis, Marcel et Fernand Renault et jusque-là dirigé par Carlos Ghosn, aujourd'hui sur le départ, fait également parler de lui en ce lundi pour un autre genre d'actualité : le constructeur automobile vient d'annoncer la mise en oeuvre de Share the Future, son plan d'actionnariat salarié 2018, qui se déroulera dans 10 pays en étant réservé aux salariés qui justifient d'une ancienneté d'au moins 3 mois et aux anciens salariés justifiant d'un contrat d'au moins 5 ans avec l'entreprise ou ses filiales françaises. Au total, l'opération devrait porter sur un maximum de 1 400 000 actions existantes Renault cédées par l'État.