Renault : bientôt une filiale électrique et une filiale thermique

Renault : bientôt une filiale électrique et une filiale thermique

Les deux entités devraient rassembler 10.000 salariés chacune à l'horizon 2023, en France et dans le reste du monde. ª

Publié le 13-05-2022 par Esther Buitekant

L'entité consacrée à l'électrique sera basée en France


Le constructeur automobile français s'apprête à scinder ses activités en deux. Renault a précisé jeudi 12 mai à ses salariés, les détails du projet de scission de ses activités thermique et électrique lors d'un comité économique. Le groupe envisage ainsi la création de deux entités distinctes 'afin d'en renforcer l'efficacité et la performance opérationnelle.' La nouvelle entité consacrée à l'électrique, baptisée 'Véhicules Électriques et Software' sera basée en France et pourrait englober les activités françaises d'ingénierie avec notamment une partie du Technocentre de Guyancourt, le Renault Software Lab, le site de Lardy (Essonne) et d'autres sites à l'étude en Île-de-France. Elle comprendrait également ses activités d'industrie dont bien évidemment les trois usines de son pôle industriel électrique de référence, Renault ElectriCity, et les fonctions support liées à ces activités. Renault précise dans un communiqué que cette entité 'pourrait rassembler plus de 10 000 salariés à horizon 2023.'


Renault continue à miser sur les véhicules thermiques malgré tout


La seconde entité rassemblerait les activités liées aux moteurs et boîtes de vitesses pour les véhicules thermiques et les hybrides. Elle serait basée hors de France (Espagne, Brésil, Turquie, Roumanie etc.) et s'appuierait, comme la division électrique, sur le savoir-faire d'environ 10 000 salariés. Si Renault confirme ses ambitions dans l'électrique, avec la volonté de venir une marque 100 % électrique pour les véhicules particuliers en Europe à horizon 2030, le constructeur 'a la conviction que les véhicules thermiques, hybrides et hybrides rechargeables bénéficient de perspectives et de débouchés de long terme importants en Europe mais aussi sur les marchés internationaux'. Renault souhaite ainsi renforcer le potentiel de ses technologies et contribuer au développement des carburants à faibles émissions.

 

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