Refusant les règles comptables, cinq mastodontes chinois se retirent de la Bourse de New York

Les bourses europeennes evoluent dans le rouge a mi-seance

La transparence financière n'est pas leur fort. Sinopec, PetroChina, China Life Insurance, Aluminium Chalco... ces sociétés de Chine continentale et de Hong Kong sont connues pour leur refus de se soumettre à toute procédure de certification des comptes par un cabinet agréé. Or une loi votée en 2020 au Congrès américain oblige toute société cotée aux États-Unis à s'y plier. Mais cela ressort aussi beaucoup de la volonté de Pékin d'obliger ses tycoons à privilégier les Bourses asiatiques. Didi, qui avait joué le rebelle, l'avait appris à ses dépens.

Publié le 13-08-2022 par latribune.fr

Alors que les entreprises chinoises sont dans le collimateur du régulateur américain, cinq importants groupes chinois cotés aux États-Unis ont annoncé vendredi se retirer de Wall Street.

En effet, une loi votée en 2020 par le Congrès américain oblige toute société cotée aux États-Unis à faire certifier ses comptes par un cabinet agréé. Au risque, en cas de non-respect à partir de 2024 de se retrouver en infraction et de se faire radier de la Bourse américaine. Mais les sociétés de Chine continentale et de Hong Kong sont connues pour ne pas se soumettre à cette procédure et certaines préfèrent prendre les devants...

Les premières à opérer ce "retrait volontaire" de la Bourse de New York où elles sont cotées sont, selon leurs communiqués  publiés séparément, deux mastodontes du pétrole, Sinopec et PetroChina. Le poids lourd de l'assurance China Life Insurance, le géant chinois de l'aluminium Chalco, ainsi qu'une filiale de Sinopec basée à Shanghai, ont annoncé des démarches similaires.

Toutes justifient cette décision par les coûts liés au maintien des cotations aux États-Unis, ainsi que la charge que représente le respect des obligations en matière d'audit.

Pour sa part, le régulateur chinois des marchés financiers a justifié ces décisions en expliquant qu'elle répondaient à des "considérations commerciales".

Mais il y a surtout un contexte juridique qui se complique pour les entreprises chinoises, ces cinq groupes figurant sur une liste d'entreprises mises en demeure par l'au

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