Reconfinements à Nice: pourquoi l'État a changé d'avis

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Le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé ce lundi un reconfinement partiel, une première au niveau local en France métropolitaine depuis le dernier confinement de novembre-décembre. Cette mesure avait pourtant été refusée pour les villes de Metz et Dunkerque.

Publié le 23-02-2021 par César Armand

La confirmation est tombée ce lundi 22 février de la bouche du préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez. Pour les deux week-ends à venir, de Menton à Théoule-sur-Mer, où se concentre 90% de la population du département, les déplacements seront interdits du vendredi 18 heures à lundi 6 heures, à de rares exceptions près. C'est une première au niveau local en France métropolitaine depuis le dernier confinement de novembre-décembre.

Une mesure « pas déconnectée d'une réalité d'évidence »

Officiellement, le préfet de département est habilité à interdire ou à restreindre tout rassemblement, réunion ou activité sur la voie publique ou dans des lieux ouverts au public. En réalité, le gouvernement, autorité politique à laquelle sont soumis les représentants de l'Etat, voire même le président de la République en personne, décide des actions à adopter.

« Il est difficile de travailler sur l'isolement de certaines populations [les seniors, ndlr], mais appliquer des mesures plus contraignantes au niveau local pour juguler la montée en puissance n'est pas déconnecté d'une réalité d'évidence », explique à La Tribune une source proche du dossier.

Metz et Dunkerque s'étonnent

Ainsi, pour Nice, l'exécutif semble prêt à territorialiser le reconfinement, alors même qu'il l'a refusé au maire (LR) de Metz (Moselle) qui avait reçu la semaine dernière le ministre de la Santé Olivier Véran. Sur Europe 1, l'élu de la ville lorraine François Grosdidier a déclaré « regretter ces incohérences dans

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