Edeis, entreprise spécialisée dans le secteur d'activité de l'ingénierie et des études techniques et présidée par Jean-Luc Schnoebelen, se porte candidate au rachat de près de 50 % des parts de Casil Europe qui a décidé de vendre l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Alors qu'Edeis gère déjà 18 aéroports en France et à l'étranger, elle a montré son intérêt pour ce dernier mais elle doit tout de même faire face à quelques concurrents.

D'autres racheteurs potentiels en course

Casil Europe a mandaté la banque Lazard pour recevoir les offres d'achat et celle-ci en a effectivement reçu quelques-unes. Outre celle d'Edeis, elle a réceptionné l'offre de Vinci Airports ou encore celle d'Eiffage (bâtiment et travaux publics). La candidature d'Edeis a été officialisée tandis que divers syndicats ont, en parallèle, saisi la justice afin que les actions détenues par Casil Europe soient mises sous séquestre (afin d'éviter le rachat par un acheteur privé). Pour rappel, Casil Europe a, selon plusieurs sources proches du dossier, souhaité revendre ses parts suite à la décision de l'État français de garder les 10,01 % qu'il lui reste au capital de la société Aéroport de Toulouse-Blagnac.