Pourquoi Stellantis et Renault restent sous-cotés en Bourse, malgré des profits records
Les deux constructeurs automobiles ont surpris les marchés la semaine dernière en publiant des résultats semestriels d'excellente facture dans un contexte pourtant très compliqué. Pour autant, les actions des deux constructeurs restent largement sous-cotés.
Publié le 04-08-2022 par Nabil Bourassi
C'est un cruel paradoxe pour les constructeurs automobiles. Deux ans après le déclenchement de la crise sanitaire, à laquelle a succédé d'autres crises (pénurie de semi-conducteurs, guerre en Ukraine...), leurs cours de Bourse sont toujours au ras des pâquerettes. Et ce, alors que leurs profits n'ont jamais été aussi élevés. Ils sont ainsi parvenus à améliorer significativement leur profitabilité alors même que les ventes se tassaient, ou étaient carrément en baisse.
Des profits
En Europe, le marché est désormais un tiers en-dessous de ce qu'il était avant la crise du Covid. Pourtant, Stellantis a largement amélioré sa rentabilité, pour atteindre 14% de marge opérationnelle. Renault, qui réalise l'essentiel de ses profits en Europe, a même doublé sa rentabilité au premier semestre.
La formule est désormais bien connue : les constructeurs ont privilégié les modèles à plus forte valeur ajoutée, les mieux équipés, et surtout les véhicules électriques. En outre, sur un marché contraint, où la demande peine à trouver des voitures, ils ont cessé toutes remises dans les ventes.%
Stellantis loin de son pic de janvier
Oui mais voilà, le marché n'est pas acheteur. Renault, qui a généré près d'un milliard d'euros de trésorerie au premier semestre et doublé sa marge opérationnelle, vaut moins de 8 milliards d'euros en Bourse. A peine plus que sa participation de 44% dans Ni
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