Pour Eiffage, le Grand Paris entraîne une inflation des coûts dans le secteur du BTP

Eiffage a suivre a paris

Comme d'autres acteurs du bâtiment et des travaux publics, le numéro 3 voit ses marges diminuer, du fait de la remontée des coûts de construction. En cause, le béton. Mais pas seulement.

Publié le 30-08-2019 par César Armand

Chez Eiffage, la branche construction se porte bien. Par rapport à la même période en 2018, l'activité en France est en hausse de 10% à 2,02 milliards d'euros au premier semestre 2019, tandis que la marge opérationnelle décline pour atteindre 3,4% (3,6% en juin 2018).

"Le Grand Paris crée une tension et une pression sur les ressources dont le bâtiment souffre beaucoup", a donné pour explication le directeur financier Christian Cassayre lors de la présentation des résultats semestriels ce jeudi 29 août.

"Le béton a changé de paradigme" à Paris

Le "chantier du siècle", que constitue la construction du Grand Paris Express, apporte du travail et offre une vitrine au géant du BTP, mais la multiplication des chantiers fait exploser les coûts de construction.

"Le béton a changé de paradigme à Paris", relève ainsi Benoît de Ruffray, le président-directeur général du groupe. "Il n'y a plus du tout la même capacité de marché qu'il y a quatre ou cinq ans."

Tout augmente...

Tout augmente, abonde Christian Chassayre : "les grues, les compresseurs, les pompes...". Le directeur financier espère tout de même que lorsque "le Grand Paris aura atteint sa vitesse de croisière, tout cela finira par s'arrêter." En attendant, la situation est telle que son patron Benoît de Ruffay évoque une "surchauffe des travaux publics et de toute la commande publique" en Île-de-France, citant, en exemple, la croissance exponentielle du "prix de location d'un Algeco".

Les chiffres réguliers du ministère de la C

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