Pour affirmer leur utilité, les banques affichent leur "raison d'être"

Antoine Sire

Crédit Agricole, Société Générale et maintenant BNP Paribas. Tour à§F÷W"ÂÆW27FWW'2&æ6—&W2&WfVæF—VVçBÆWW"VævvVÖVçBVçf—&öææVÖVçFÂWJsociétal. Alors, pur enjeu d'image ou réelle volonté de participer à l'intérêt général?

Publié le 07-02-2020 par Juliette Raynal

Pas de communiqué de presse, ni d'annonce en grande pompe, mais un simple post LinkedIn, publié le 31janvier dernier, à l'occasion du salon Change Now, le rendez-vous des solutions à impact positif. La semaine dernière, quelques jours seulement avant l'annonce d'un bénéfice record en 2019, Jean-Laurent Bonnafé, le directeur général de BNP Paribas, a discrètement rendu publique la « raison d'être » de la première banque européenne, c'est-à-dire la manière dont elle entend participer à l'intérêt général.

Une démarche que de nombreuses entreprises ont adoptée depuis la promulgation de la loi Pacte, le 22 mai dernier, qui leur donne la possibilité d'inscrire, en sus de leur objet social, leur engagement environnemental et sociétal. Cette disposition, qui vient modifier le Code civil, vise à répondre aux nouvelles attentes de la société. Consommateurs, collaborateurs, fournisseurs, mais aussi collectivités et ONG exigent désormais que les entreprises se mettent au service du bien commun.

Relégitimer leur rôle

« La raison d'être est, bien sûr, plus qu'un slogan ou une campagne marketing, c'est ce qu'une entreprise fait chaque jour pour créer de la valeur pour l'ensemble de ses parties prenantes », avait expliqué, début 2019, Larry Fink, patron de BlackRock, le plus grand gestionnaire d'actifs de la planète, dans la lettre qu'il envoie chaque année aux patrons des sociétés dans lesquelles il a investi.

Au printemps dernier, des géants industriels comme Atos, Veolia ou encore Micheli

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