PMU va mettre fin à ses pratiques anticoncurrentielles

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L'Autorité de la concurrence vient d'obtenir de PMU la séparation des paris hippiques en ligne de ceux enregistrés en "dur", c'est-à-dire du réseau physique de points de vente.

Publié le 26-02-2014 par Aglaé Derouen

PMU : un monopole historique sur les paris hippiques

 

Ce mardi 25 février, l'Autorité de la concurrence a annoncé avoir conclu un accord avec le Pari mutuel urbain (PMU). Le géant des paris hippiques va désormais séparer les paris effectués dans le réseau physique PMU des paris en ligne, sur son site internet. L'affaire a débuté en 2012, lorsque le groupe Betclic Everest Group (BEG) a déposé une plainte auprès du gendarme de la concurrence. Nouvel acteur dans l'univers des paris en ligne, BEG a fondé sa plainte sur les pratiques anticoncurrentielles de PMU : l'opérateur historique des paris hippiques mutualisait en effet les mises enregistrées sur son site pmu.fr à celles engagées dans les maisons de presse, bars-tabacs, etc. Une synergie qui permettait à PMU de considérablement renforcer l'attractivité de son offre en ligne, en proposant des gains plus élevés que ses concurrents.

 

 

Rééquilibrages des paris hippiques en ligne (PMU)

 

Cette pratique devrait désormais prendre fin : PMU a pris l'engagement de séparer les paris enregistrés en ligne de ceux enregistrés en "dur", avant le 30 septembre 2015. Selon la direction de PMU, cet accord semble satisfaire toutes les parties prenantes, et permettra à terme de rééquilibrer le marché des paris en ligne. Un tournant majeur dans cet univers historiquement dominé par le PMU, qui détient toujours 85% des parts de marché dans les paris hippiques sur internet. Mais une goutte d'eau au regard des paris enregistré en "dur" : le site pmu.fr totalise 943 millions d'euros de mises collectées, contre 8,7 milliards dans le réseau physique.

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