Tous les voyants au vert

L'équipementier automobile spécialisé dans la plasturgie a publié ce matin ses résultats économiques et financiers pour le premier trimestre de l'exercice 2017, clos au 31 mars. Ces résultats atteignent des records et témoignent de l'excellente santé du groupe. 

Tout d'abord, le résultat net part du groupe de Plastivaloire a connu un bond spectaculaire de 42,2%. Il atteint ainsi 20,2 millions d'euros.  Par ailleurs,  l'Ebitda a lui aussi progressé très fortement, affichant une hausse de 31,6%. Il ressort ainsi à 40,4 millions d'euros. Selon le communiqué de presse de Plastivaloire, « la hausse du taux d'utilisation des capacités de production, associée à la bonne maîtrise des coûts matières et des coûts fixes, se traduit par une marge d'Ebitda record qui ressort à 13% sur le semestre ». L'an dernier, cette marge s'élevait à 10,8%.

Enfin, sur les trois premiers mois de l'année 2017, le chiffre d'affaires de l'équipementier spécialisé dans les pièces en plastiques pour l'automobile et l'industrie ressort à 311,2 millions, ce qui représente une croissance organique de 9,1%.

Des objectifs ambitieux

Globalement, cette croissance a touché toutes les zones géographiques où le groupe est implanté. La France a connu la croissance, de même que tous les autres pays étrangers. L'Allemagne, l'Espagne, le Portugal et la Tunisie tirent toutefois plus particulièrement leur épingle du jeu.

Les deux activités du groupe Plastivaloire continuent de contribuer de la même façon que l'an dernier au chiffre d'affaires : le secteur « Automobile » et le secteur « Industries » représentent toujours respectivement 82% et 18% du chiffre d'affaires.

Fort de ces éléments favorables, Plastivaloire a donc confirmé son objectif, déjà ambitieusement révisé à la hausse en février dernier. Le groupe table sur un chiffre d'affaires global supérieur à 615 millions. Il a également revu à la hausse son objectif de marge d'Ebitda annuelle, pour le porter à 13%, soit 1% de plus qu'en février dernier.

Le groupe a également précisé qu'il n'excluait pas d'avoir recours à la croissance externe, et étudie par conséquent régulièrement des dossiers d'acquisitions potentielles.