Mercredi, Orange a annoncé avoir reçu la somme de 2,2 milliards d'euros résultant de la décision du Conseil d'État en sa faveur, après sa dispute avec le fisc. Derrière ces chiffres, le paiement d'impôts en 2013 lors de l'intégration de la société Cogecom. En même temps, le groupe a étalé ses projets d'allocation de cette somme. Ainsi, un quart servira à renforcer sa position sur les réseaux en France et à l'international. Un autre viendra soutenir sa transformation opérationnelle. 

Le groupe souhaite également mettre à disposition de ses employés quelque trente millions d'actions pour atteindre, dans l'avenir, les 10 % d'actionnariat salarié. À ce sujet, plusieurs solutions ont été soumises au Conseil d'administration en vue d'une implémentation en 2021. L'octroi d'un dividende exceptionnel de 0,20 euros par action et en réflexion. Orange prévoit par ailleurs de financer des projets écologiques, d'accélérer le déploiement de ses Digital Centers et, s'il reste des fonds, de réduire ses dettes. 

Une opération publique d'achat au programme

Parmi ses projets d'allocations se trouve une opération publique d'achat des parts d'Orange Belgium que le groupe ne possède pas encore. Cette offre, une fois officielle, sera faite en numéraire. Orange propose la somme de 22 euros par action, ce qui représente 35,6 % de plus que le prix de clôture des titres d'Orange Belgium le 2 décembre (16,22 euros). Si l'opération devait marcher, le groupe considère une sortie des actions de sa filiale d'Euronext Bruxelles.

Ce projet de rachat concerne 47,09 % du capital de la société. Le groupe en détient actuellement, à travers Atlas Services Belgium, 52,91 %.