Nutri-Score : pour son père fondateur, les lobbies alimentaires ne pourront pas s'affranchir de la pression du consommateur
Depuis le 1er janvier, les critères du Nutri-Score, utilisé en France par 1.200 entreprises, deviennent plus stricts. Serge Hercberg, le scientifique « père » de cet étiquetage nutritionnel, pense néanmoins qu'il finira par s'imposer.
Publié le 05-01-2024 par Propos recueillis par Giulietta Gamberini
Cette année, le mode de calcul du Nutri-Score devient plus exigeant. Sur l'emballage de tout nouveau produit mis sur le marché à partir du 1er janvier 2024, l'attribution des pastilles allant du vert au rouge et des lettres de A à E de ce système d'étiquetage alimentaire devra tenir compte de critères plus stricts. Les changements devraient concerner 30 à 40% des produits en rayon. Le professeur Serge Hercberg, épidémiologiste et nutritionniste, dont les travaux ont inspiré le Nutri-Score, explique à La Tribune le sens et les conséquences de cette évolution.
LA TRIBUNE - S'il était déjà pertinent et performant, pourquoi le mode de calcul du Nutri-Score a-t-il été changé?
SERGE HERCBERG - Depuis le lancement du Nutri-Score en 2017, les connaissances scientifiques sur le rôle des nutriments ont progressé. Le marché alimentaire a aussi évolué, des recettes ont été reformulées, de nouveaux produits ont été mis sur le marché. Et on dispose désormais de l'expérience de la mise en place de ce label. Le comité scientifique qui suit le Nutri-Score a donc considéré qu'on pouvait encore améliorer sa performance et sa cohérence avec les nouvelles recommandations européennes de santé publique. Dans sa nouvelle version, il va donc pouvoir être encore plus utile au consommateur.
Dans cet état d'esprit, il s'agit donc d'un outil qui sera donc en évolution permanente?
Oui. Cette fois, l'évolution est plus importante car il n'y a pas eu de mise à jour pendant 7 ans. Mais les modifications sero
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