Nucléaire : coup dur pour EDF, l'EPR de Flamanville à nouveau retardé de six mois

Le cout de l'epr de flamanville devrait depasser 12 milliards d'euros

Alors que le précédent remaniement du calendrier amenait la mise en service de l'EPR de Flamanville à la fin 2023, elle est désormais repoussée à la mi-2024. Au moment où le président de la République relance la filière nucléaire à la faveur de la crise énergétique avec la mise en chantier de 6 nouveaux EPR dont le premier espéré dès 2035, ce nouveau retard tombe mal parce qu'il met l'accent sur le casse-tête technique que représente la construction d'un EPR.

Publié le 17-12-2022 par latribune.fr

Les déboires continuent. Après l'EPR finlandais d'Olkiluoto-3 dont l'opérateur TVO a annoncé il y a tout juste une semaine un énième retard, c'est au tour de l'industriel français EDF d'annoncer un nouveau retard de six mois de délai supplémentaire pour la mise en service de son réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche). Alors que le précédent remaniement du calendrier amenait à la fin 2023 la mise en service du premier EPR construit sur le sol français, elle est désormais repoussée à la mi-2024.

Un retard qui implique un nouveau surcoût du programme, à hauteur de quelque 500 millions d'euros, liés pour l'essentiel au maintien des personnels et entreprises sur place, selon un responsable d'EDF. Ces six mois supplémentaires, qui portent à 12 ans le retard par rapport à la date de démarrage initialement prévue, font passer le coût total du projet, en chantier depuis 2007, de 12,7 à 13,2 milliards d'euros.

Problème de soudures « complexes »

Le délai est lié à des soudures dites « complexes » dans le réacteur, a précisé EDF. Le nouveau délai est dû à la nécessaire révision de procédures de traitement de quelque 150 soudures « complexes », au sein du circuit secondaire principal du réacteur, a expliqué à la presse le directeur du projet Flamanville 3, Alain Morvan.

Le problème est appar

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