Reprise des investissements publicitaires

Alors que le marasme publicitaire s'est ancré depuis quelques années sur la plupart des chaînes de télévision françaises, la publication des résultats du premier trimestre 2015 de Métropole Télévision donne un signe de frémissement des recettes publicitaires, avec une hausse globale de 0,9%. Pour la chaîne. Le chiffre d'affaires consolidé du groupe de télévisions et de médias est en léger recul, de 1,5%, notamment en raison de la baisse des droits de télédiffusion : la non qualification des Girondins de Bordeaux en Europa League en est responsable.

Sur les chaînes gratuites, les recettes publicitaires ont progressé de 0,6%. M6 se maintient en 2^ème position sur la cible des moins de 50 ans, grâce à ses émissions phares comme Top Chef ou Maison à Vendre. W9 conserve aussi la deuxième place des chaînes anciennes de la TNT, et 6ter se hisse au premier rang des chaînes nouvelles.

Net bond dans la publicité digitale

Les recettes publicitaires font aussi un bond de 7,9% sur les autres supports, c'est-à-dire les chaînes payantes et Internet. Mais cette croissance spectaculaire n'est pas à mettre au crédit de Teva, ou de Paris Première, où les investissements en publicité stagnent voire régressent, sans que le nombre d'abonnés ne progresse.

C'est principalement dans le domaine des activités digitales que la croissance des recettes publicitaires a été forte. L'intégration d'Oxygem, acquise en janvier 2015 par Métropole Télévision, a en effet dopé les recettes, en permettant d'intégrer aux activités digitales du groupe celles de sites à fort trafic, comme cuisineaz.com, passeportsante.net, ou radins.com.