Nouveau rebondissement dans la bataille du Club Med

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On croyait qu'Andrea Bonomi avait acquis la victoire finale dans la bataille pour le contrôle du Club Med. Mais le chinois Fosun surenchérit avec une nouvelle offre. Elle a le soutien des dirigeants du groupe, mais compte peu de partenaires français.

Publié le 15-09-2014 par Aglaé Derouen

Nouvelle offre

 

Avec ses 10% du capital, qui en faisaient le principal actionnaire, son offre de rachat plus alléchante et le soutien sans faille de la famille fondatrice, Andrea Bonomi semblait avoir  gagné la course. Mais c'était sans compter sur la détermination de Fosun et d'Henri Giscard d'Estaing, qui conserverait sa présidence en cas de victoire chinoise.
La nouvelle offre est supérieure de 29% à la première, et bat celle de Bonomi d'un euro. Il semblerait également qu'avant la suspension de la cotation du titre vendredi, 9% du capital aient changé de main et soient tombés dans celle de Fosun, qui détiendrait dès lors 18% du voyagiste.

 

Une offre très chinoise

 

La nouvelle offre a une configuration très différente de la précédente. Le français Ardian n'y serait plus présent qu'à hauteur de 5% seulement. Fosun détiendrait en propre 85% du capital, et un peu plus par le biais de sa filiale d'assurances portugaise Fidelidade. Un tour operator chinois U-Tour, viendrait compléter l'ensemble (7,5%), avec les actuels dirigeants du Club Med (2,5%). L'offre est donc presque exclusivement chinoise, et peu de partenaires éventuels français semblent prêts à la rejoindre.

Pour Andrea Bonomi, cette offre « contredit, en raison des partenaires choisis, la stratégie de montée en gamme voulue par le management du Club Med ». Mais pourra-t-il reprendre la main et proposer une nouvelle offre concurrente ?

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