Niger: réunion des pays ouest-africains pour étudier les modalités d'une intervention militaire

Le general abdourahmane tiani, qui a ete declare nouveau chef de l'etat du niger

Même si la voie diplomatique reste la priorité, les chefs d'état-major des armées ouest-africaines ont prévu de se réunir au Ghana jeudi et vendredi pour discuter des modalités d'une éventuelle intervention armée au Niger pour rétablir l'ordre constitutionnel. Mardi, le sud-ouest du pays a été le théâtre d'une attaque attribuée à un groupe jihadiste qui a causé la mort d'au moins 17 soldats, illustrant le risque d'une montée de la violence au Niger.

Publié le 17-08-2023 par latribune.fr

Une réunion militaire ouest-africaine cruciale doit se tenir ce jeudi jusqu'à vendredi à Accra au Ghana, où seront évoqués les détails de l'intervention militaire envisagée dans le but de réinstaller dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum renversé par le coup d'Etat du 26 juillet. Si l'option d'une opération armée est toujours sur la table, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) semble encore privilégier la voie du dialogue et de la diplomatie avec le régime militaire au pouvoir à Niamey.

Près de la frontière du Burkina Faso

Cette rencontre intervient deux jours après qu'au moins 17 soldats nigériens ont été tués et 20 autres blessés dans une attaque de jihadistes présumés, dans le sud-ouest du Niger près de la frontière du Burkina Faso. Dans un communiqué diffusé mardi, la Cedeao avait évoqué « différentes attaques perpétrées par des groupes armés » ayant « provoqué la mort de plusieurs soldats nigériens », sans préciser les dates de celles-ci. Condamnant « fermement » ces attaques, l'organisation a appelé le régime militaire de Niamey à « rétablir l'ordre constitutionnel » dans le pays pour se concentrer « sur la sécurité » qui s'est « davantage fragilisée depuis la tentative de coup d'Etat ».

Le Niger est confronté, depuis plusieurs années, aux assauts réguliers de groupes jihadistes. L'attaque de mardi est la plus meurtrière depuis le coup d'Etat des militaires et du général Abdourahamane Tiani, à leur tête, qu'ils justifient par « la dég

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