Un nouveau contrat important

L'Australie est devenue pour Neoen une nouvelle terre de conquête. L'énergéticien français indépendant, propriété d'Impala, la holding de Jacques Veyrat, vient en effet d'annoncer ce mercredi 6 janvier 2016 qu'il avait été choisi par les autorités régionales de Canberra pour construire et exploiter un parc éolien d'une puissance de 100 mégawatts. Cette nouvelle installation couvrira 13% des besoins en électricité de la capitale administrative australienne.

Ce nouveau contrat n'est pas le premier pour Neoen en Australie. Le producteur d'énergies vertes y exploite déjà un premier site, construit peu après sa première implantation sur l'île gigantesque, à Hornsdale. Ce parc éolien de 100 mégawatts lui aussi produit l'énergie éolienne la moins coûteuse du pays, à 50 euros le mégawatt/heure. Ce prix bas lui a permis de proposer une source d'énergie à peine plus coûteuse que le charbon, qui reste malheureusement encore le premier moyen de produire de l'électricité dans le pays. Mais avec un prix de plus en plus compétitif, l'énergie éolienne se positionne en alternative crédible aux centrales thermiques.

Se développer sur le marché australien

Neoen ne développe pas que des programmes éoliens en Australie. Dans la région de Perth, le groupe français de production d'électricité est en train d'achever la construction d'une centrale solaire d'une puissance de 10 mégawatts, et d'une capacité de stockage de 6 Mégawatts. Il compte aussi faire connaître son savoir-faire dans le domaine, dont il a fait la preuve avec la gigantesque centrale solaire de Cestas en Gironde, d'une puissance de 300 mégawatts, ce qui fait d'elle la plus importante d'Europe.

Dans un pays aussi ensoleillé et venté que peut l'être l'Australie, le potentiel de développement des énergies renouvelables, et en particulier du solaire et de l'éolien, est considérable. Neoen espère bien pouvoir en profiter, malgré les réticences affichées envers le renouvelable par le gouvernement arrivé au pouvoir en 2013. Mais la concurrence y est rude, car les acteurs du secteur, étrangers et locaux, ont tous vu dans le pays un futur Eldorado des énergies vertes.