Natixis écarte une OPA sur Ingenico, BPCE va vendre Fidor

Natixis François Riahi

Le directeur général de Natixis a écarté toute offre publique sur le capital de l'entreprise de terminaux de paiement, sans élaborer sur les discussions en cours. Le patron de la maison-mère BPCE a indiqué que la banque mobile Fidor ne serait pas lancée en France et que la partie B2B ne correspond pas à la stratégie du groupe.

Publié le 09-11-2018 par Delphine Cuny

Si Natixis avait indiqué le 11 octobre être intéressé « à explorer la logique d'un rapprochement industriel de ses activités de paiement avec celles du groupe Ingenico », la filiale cotée du groupe BPCE (Banques Populaires caisses d'Épargne) a tenu à clarifier ce qu'elle considère comme un malentendu, ce jeudi 8 novembre, à l'occasion de la publication de ses résultats  du troisième trimestre.

« Pour clarifier les choses, nous n'envisageons pas de lancer une OPA sur Ingenico », a martelé le directeur général de Natixis, François Riahi, lors d'une conférence téléphonique. « Nous n'annonçons rien de nouveau », a-t-il ajouté sans vouloir préciser si les discussions se poursuivaient ou étaient rompues.

Le patron de Natixis a rappelé que le groupe pourrait investir jusqu'à 2,5 milliards d'euros dans des acquisitions (dont il faut déduire 400 millions déjà dépensés), ce qui est inférieur à la valeur boursière d'Ingenico (plus de 4,2 milliards d'euros). Les analystes ont cependant mis en avant la possibilité de schémas de rapprochement partiel avec une mise en Bourse postérieure des actifs.

Décidément plus tiède sur les paiements, François Riahi a insisté sur la gestion d'actifs comme domaine prioritaire de renforcement par acquisition, puis dans un second temps les systèmes et services de paiements et la banque de financement et d'investissement (notamment les fusions et acquisitions). Natixis a d'ailleurs annoncé ce jeudi le rachat de la société Massena Partners, spécialisée dans

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