Vous avez probablement entendu parler de l'affaire du « Motorgate » ? Plusieurs dizaines de propriétaires de voitures des marques Renault, Dacia et Nissan ont porté plainte au pénal (tribunal correctionnel de Nanterre) contre le Groupe Renault - Nissan, à cause de moteurs défectueux. Le moteur 1,2 TCe a été monté sur 400 000 véhicules (dont plus de 130 000 en France) entre octobre 2012 et juin 2016.

La DGCCRF interpellée par les victimes

Les automobilistes concernés ont créé l'Association des victimes du « Motorgate » Renault et se sont alliés avec les victimes du PureTech Stellantis. L'objectif ? Faire front commun pour se faire entendre alors qu'ils estiment qu'il y a un manque de considération de la part de la justice et des pouvoirs publics. Les victimes ont écrit une lettre commune à Emmanuel Macron, à Bruno le Maire, à Renault et à Stellantis afin de dénoncer le fait que les constructeurs continuent de traiter les affaires individuellement. De plus, elles dénoncent le délai de prescription de droit commun (5 ans), estimant qu'il est favorable aux groupes automobiles mais pas aux clients. Une révision de ce point est demandée afin de mieux protéger les consommateurs. Enfin, les automobilistes mécontents demandent à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) de prendre les mesures nécessaires. Olivier Blanchet, président de l'Association des victimes du « Motorgate » Renault, réalise un tour de France afin de recueillir un maximum de témoignages qu'il partage sur sa chaîne YouTube.