Mise en examen de Merck dans l'affaire du Levothyrox
Merck France a annoncé sa mise en examen dans le cadre de l'affaire du Levothyrox. Mais de quoi l'accuse-t-on ?
Publié le 20-10-2022 par Nolwenn Guengant
La filiale française du laboratoire allemand Merck est accusée de « tromperie aggravée ». Elle a annoncé sa mise en examen dans le cadre de l'affaire du Levothyrox suite au changement de formule du médicament. Merck France a fait savoir que son président Thierry Hulot a été entendu mardi au pôle santé du tribunal judiciaire de Marseille.
Un médicament contre l'hypothyroïdie
Merck France a indiqué que cette mise en examen concerne les « modalités d'information mises en place au moment de la transition de l'ancienne à la nouvelle formule en 2017 ». Entre 2017 et 2018, plus de 30 000 patients se sont plaint de divers effets secondaires (maux de tête, vertiges, insomnies....), effets secondaires qui seraient en lien avec la nouvelle composition du médicament dont certains excipients ont été modifiés afin de le rendre plus stable. « Cette mise en examen ne concerne en aucun cas la qualité de la nouvelle formule du Levothyrox » assure la filiale française du concurrent de Pfizer ou encore Moderna. Le laboratoire affirme en outre vouloir « apporter toute précision nécessaire afin de faire établir qu'aucune infraction pénale, de quelque nature que ce soit, n'a été commise ». En 2018, une enquête pour « tromperie aggravée, homicide et blessures involontaires » a été ouverte. En mars 2022, le groupe a été condamné à indemniser plus de 3 300 personnes. Quand « la composition d'un médicament change et que cette évolution de formule n'est pas signalée explicitement dans la notice, le fabricant et l'exploitant peuvent se voir reprocher un défaut d'information [pouvant] causer un préjudice moral » avait alors indiqué la Cour de cassation.
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